PREMIÈRE SESSION DU CONSEIL NATIONAL DU FFS

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Sévère mise en garde de Karim Tabbou


Gare aux cadres du parti, aux membres du conseil national, en premier chef, qui auraient à l’idée de laisser échapper le moindre murmure aux relents contestataires ! Karim Tabbou, reconduit, comme attendu, dans sa fonction de premier secrétaire national du parti, entend sévir de toute son autorité, Hocine Aït Ahmed, le président, pris à témoin.
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Sévère mise en garde à l’encontre de toute velléité de rébellion contre la direction d’Alger du parti que celle formulée, en effet, hier matin par Karim Tabbou, à l’occasion de la tenue de la première session maintenue ouverte du conseil national du parti nouvellement élu. «Dorénavant, tous les débats seront enregistrés et à chaque fois qu’il y aura un manquement à la bienséance politique, au devoir d’hospitalité, je réagirai. Je ne permettrai plus que le FFS serve d’arène à la diatribe», a-t-il averti, la caution d’Aït Ahmed vraisemblablement acquise. Échaudé par l’expérience du conseil national sortant, où la sérénité n’a pas toujours été maîtresse des débats, le premier secrétaire national du FFS a entendu affermir son autorité, toute son autorité de prime abord. Et ce n’est pas pour le plaisir de l’extrapolation qu’il évoqua, en présence du chef, les turbulences que connut l’instance délibérante sortante. «Je voudrais évoquer aujourd’hui, devant le président du parti, l’ancien conseil national où certains cadres et membres ont passé leur temps à vouloir prendre des postes de responsabilité, des grades politiques au sein du FFS, ceci plutôt que de se consacrer à la tâche militante que leur recommandent leurs responsabilités», révéla, en effet, Tabbou, ajoutant que «dès que quelqu’un quittait le direction du parti, il en devient un farouche adversaire». Le propos du premier secrétaire national du FFS s’est voulu également une dénonciation de la fronde qui a émaillé le parti durant les mois écoulés. Il poursuivait aussi à mettre en exergue le sort réservé à ceux qui se poseraient à l’avenir en candidats à la contestation. Ahmed Djeddai et d’autres s’y sont vainement essayés. Le quatrième congrès des jeudi et vendredi passés les a précipités sans ménagement dans la déchéance organique. Et dans cela Aït Ahmed est pour quelque chose. Ils étaient tombés en disgrâce dès le moment où ils ont osé contester son choix de la direction d’Alger. Ceci s’avère d’autant plus vrai qu’Aït Ahmed a avoué son insatisfaction du conseil national sortant. «Je reconnais qu’il y a eu des dérives au sein même du conseil national précédent», a-t-il souligné, ajoutant que «les manipulations ne pouvaient pas nous contaminer. Le quatrième congrès a désormais dressé un mur contre la contamination, contre les pratiques qui ne sont pas les nôtres». Reprenant la parole après les mises en garde formulées par Karim Tabbou, le président du FFS devait encore préciser que le principe d’alternance à la direction du FFS est irréversible. «Il me semble que la vertue de l’alternance n’est pas bien comprise. L’expérience du PPA nous a appris qu’il ne faut pas laisser quelqu’un longtemps dans un poste de responsabilité.» Soit, mais ne reste-t-il pas lui-même inamovible, depuis 1963 ? A moins que ce théorème politique de Aït Ahmed ne serait valable que pour le reste des institutions de direction du parti. Cela étant, le leader du FFS s’est dit «malheureux de vivre ces moments de violence que le pays vient de connaître». Aussi a-t-il enchaîné par son leitmotiv de toujours : la solution politique pacifique. «Ça suffit avec la politique sécuritaire, puisque aucun résultat sécuritaire n’a été enregistré ».
S. A. I.

In le soir d'algerie Mardi 11 septembre 2007

source: http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/09/11/article.php?sid=58335&cid=2



17/09/2008
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