Le Conseil national du FFS s’est réuni hier(19/08/2008) à Ouzellaguene

Le Conseil national du FFS s'est réuni hier à Ouzellaguene

Posté par Benderouiche le 20 août 2008

haa1.jpgLe Front des Forces Socialistes (FFS) a réuni, hier, à Ouzellaguene (Béjaïa), son conseil national en session extraordinaire pour débattre de la la situation politique du pays. Dans un discours d'ouverture, le premier secrétaire du parti, Karim Tabbou, a exprimé la satisfaction du FFS à l'annonce de l'arrestation du commanditaire présumé du l'assassinat de Ali Mecili en avril 1987 à Paris. «Nous suivons de près l'évolution de cette affaire en espérant qu'il n'y aura pas d'intervention d'en haut pour l'étouffer », dira-t-il. 

Karim Tabbou a dénoncé de manière très forte  l'effroyable attentat qui a visé l'école de gendarmerie des Issers dans la wilaya de Boumerdes. «Cette recrudescence de la violence est liée aux blocages politiques du pays. L'Algérie est dans une situation de blocage intégral», a expliqué Karim Tabbou qui a appelé à l'ouverture d'un débat national «pour déterminer la nature de la crise qui secoue le pays ». 

Par ailleurs, l'orateur a dénoncé « le traitement policier » réservé au mouvement de protestation des enseignants contractuels, en grève de la faim depuis 38 jours. «L'administration doit engager un dialogue franc et sincère avec ces enseignants au lieu de recourir à la manipulation », a souligné Tabbou et d'ajouter que «quand on s'attaque à l'Education, c'est qu'on n'est pas soi-même éduqué». 

Concernant le boycott par le FFS de la réunion des maires avec le président Bouteflika, Karim Tabbou dira que cela participait de la volonté du parti de briser la politique de la terreur que fait régner l'administration sur les élus du peuple. « Ils veulent laisser l'espace institutionnel au Président seul. Aujourd'hui, aucune institution algérienne ne peut s'engager à clarifier le débat sur les prochaines échéances électorales », a déclaré Tabbou. Le sort que réserve le FFS à ses élus qui ont participé à la rencontre sera connu bientôt. « Les maires du FFS qui n'ont pas respecté les consignes de boycott répondront de leur acte bientôt devant le conseil national de médiation et de règlement des conflits », a précisé Karim Tabbou. Par ailleurs, l'orateur a estimé que le projet d'un nouveau découpage administratif visé à réaliser une surveillance totale de la population par un maillage policier plutôt que par la volonté d'assurer le développement des régions ciblées. 

Pour sa part, Ahmed Betatache, membre du secrétariat national du FFS a indiqué que depuis 1992, toutes les les initiatives menées par le pouvoir depuis l'arrêt du processus électoral de 1992, ont été vouées à l'échec. « Pour preuve, a souligné Betatache, le chef de l'Etat, lui-même, avoue l'échec de la politique prônée jusque-là par son équipe!". "La situation de marasme économique et la misère sociale qui gagne de pans entiers de la société algérienne sont accentuées par le climat de violence qui caractérise les luttes internes au sein du régime", fait-il remarquer.  Ahmed Betatache préconisera, au titre d'alternative politique, l'élection d'une assemblée constituante qui devrait être inspirée, selon lui, de la plate-forme de la Soummam qui consacrera une véritable République démocratique et sociale.
Synthèse d'El Mouhtarem

source:www.ffs1963.unblog.com



13/09/2008
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